Aujourd’hui nous célébrons la Journée de la Femme Africaine, le 31 juillet. C’est la date désignée par l’Union Africaine lors d’une rencontre en Tanzanie en 1962, pour célébrer la lutte de la femme africaine.
Ce jour-là, l’Organisation des Femmes Africaines a été crée, la PAWO. Il s’agit d’un symbole du besoin de renforcer la lutte des femmes africaines et du continent africain. On coopère à cette lutte pour la révolution, en combattant le colonialisme et toutes les formes d’occupation.
Aujourd’hui nous sommes ici et nous devons unir nos voix et toutes nos forces pour combattre le colonialisme, le capitalisme, l’impérialisme et le racisme qui se manifestent de différentes formes, controlânt nos territoires, contrôlant nos corps, nos pensées et même notre nourriture et déterminant qui doit être libre, qui doit être heureux et qui doit vivre.
Nous sommes ensemble et nous invitons chacune de nos communautés, nations et territoires pour unir nos voix, pour célébrer ce que nous avons réalisé avec la révolution et l’indépendance. Mais sachant qu’il faut continuer à lutter, car le même ennemi d’hier est ici à nouveau, dans notre pays, nation et nos communautés, sous une autre forme. On ne sera libre que quand le peuple Sahara et la nation du Sahara seront libres.
Alors j’appelle et j’affirme, dans ce contexte de contrôle des institutions démocratiques, de nos nations, par le pouvoir des corporations transnationales et toutes les formes de domination, j’invite toutes les femmes pour faire écho de nos leaders révolutionnaires, hommes et femmes, et dire que la lutte continue.
Je lève le drapeau de la Marche Mondiale des Femmes et je veux rester et affirmer : nous continuerons à avancer jusqu’à ce que nous soyons toutes libres luttant pour notre terre luttant pour nos systèmes alimentaires, lutant pour notre souveraineté alimentaire, lutant pour l’agroécologie. Et nous proclamons l’économie féministe comme outil de libération des femmes en Afrique et dans le monde entier. Nous continuerons en marche jusqu’à ce que nous soyons toutes libres. Nous continuerons en marche jusqu’à ce que nous soyons toutes libres.
Graça Samo vit au Mozambique et coordonne le Secrétariat International de la Marche Mondiale des Femmes.